Voici un thème qui me tiens à coeur, l'hippophagie.
La Fondation Brigitte Bardot lance en ce début d'année une nouvelle campagne d'affichage du 26.02.2008 au 03.03.2008 dans le métro et le RER parisien. 200 affiches 4x3 (grandes affiches) sont ainsi dispersées sur le réseau afin de sensibiliser le public.
On dit du cheval qu’il est la plus noble conquête de l’homme. Pour autant doit-on tout lui infliger ?
Au-delà des mauvais traitements subis par ce partenaire historique de l’humanité, le plus abject des sorts réservés au cheval est, sans aucun doute, celui lié à la consommation de sa viande. Dénommée « Hippophagie », cette pratique pourrait plutôt revêtir le nom de « barbarie ». |
Pour permettre à quelques irréductibles de satisfaire leur appétit, des dizaines milliers de chevaux sont abattus en France chaque année.
Chevaux de club trop vieux, trotteurs en manque de performances, poulains de chevaux de trait sont quotidiennement tués et dépecés pour remplir les étals des quelques 1000 boucheries chevalines françaises et les rayons de la grande distribution.
De nombreuses voix se sont élevées face à ce carnage. Aujourd’hui, ce site met en lumière tous les actes de cruauté pratiqués et en appelle à la sensibilité de chacun pour lutter contre l’horreur hippophagique.
En France, ce sont les chevaux de trait et les trotteurs qui payent le plus lourd tribut à cette consommation traditionnaliste.
88% des chevaux lourds, toutes races confondues, sont destinés à la boucherie et un poulain sur quatre naissant en France est issu d'un cheval lourd et partira "au couteau" avant d'avoir atteint ses 18 mois. Ce sont donc de très jeunes chevaux qui sont envoyés dans les couloirs de la mort pour y être mis en pièce et vendu à l'étalage.
Autre source d'approvisionnement, celle des chevaux dits « de réforme ». C'est-à-dire, la plupart du temps, des chevaux de course (majoritairement les trotteurs) blessés ou ne réalisant pas les temps pour avoir la « chance » d’aller courir sur de grands hippodromes tels que celui de Vincennes.
En effet, tous les trotteurs naissant en France ne sont pas destinés à devenir de grands champions. Lorsqu’ils arrivent chez un entraîneur et que ce dernier décide que le cheval n’est pas assez performant, le cheval doit prendre « une filière de recyclage ». Si certains de ces trotteurs sont rachetés par des centres équestres ou bien des particuliers, bon nombre d’entre eux feront partie des chargements hebdomadaires quittant le centre d’entraînement pour l’abattoir.
Deux chiffres prouvent toute l’ampleur de ce carnage : 80% des chevaux abattus en France sont des trotteurs âgés de moins de 10 ans, 20 % sont des poulains de moins de 2 ans. Au-delà de cet approvisionnement local, la France importe également des chevaux vivants qui viennent notamment des pays de l’Est. Ces animaux, transportés des heures durant sans nourriture ni eau, arrivent généralement dans un état déplorable lorsqu’ils ne sont pas morts, piétinés par leurs congénères. Des carcasses entières venant en partie du continent américain passent également nos frontières.
La plupart des viandes issues de ces provenances variées sont majoritairement destinée à la grande distribution.